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Politique – Interdit par Nana Akufor-Addo en 2019 : Guillaume Soro au Ghana 6 ans après

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Le farouche opposant au régime Rhdp, empêché d’atterrir au Ghana en décembre 2019 par les autorités d’alors malavisées se retrouve depuis le 08 avril 2025, au cœur de la capitale de l’ancienne colonie britannique Accra, devant le monument dédié au Président Kwame Nkrumah. Le Président de Générations et peuples solidaires (Gps), qui vit désormais son exil entre les pays de l’Aes, donne rendez-vous à ses partisans et détracteurs dans les tout prochains jours pour les détails sur ce pèlerinage.

« Chers abonnés, devant le monument majestueux du Président Kwame Nkrumah. Lieu chargé d’histoire et de mémoire. Comme lui, le doigt pointé vers l’horizon, j’affirme avec force : marchons ensemble vers la victoire. Nous avons une mission, un devoir sacré envers nos peuples : construire une Afrique digne, souveraine et unie.

Demain, premier reportage (à voir sur ma chaîne YouTube.com/@gkstv à 10h GMT) sur mon retour et mon pèlerinage sur cette terre bénie du panafricanisme, dont l’accès m’avait été injustement interdit, il y a de cela six ans, par le malavisé et ancien président Nana Akufo-Addo. Mais Dieu, étant grand, me voici de retour, au meilleur moment », a écrit Guillaume Soro, ancien Président de l’assemblée nationale et ancien Premier ministre ivoirien d’Ado.

En effet, de retour d’une tournée de plusieurs mois en Europe, Guillaume Soro et ses compagnons, accusés de tentative de coup d’état par les autorités ivoiriennes, avaient été interdits d’attérir à Abidjan. Déroutés vers le Ghana, les passagers, désormais persona non gratta ont été interdits en décembre 2019 de descendre de l’appareil qui les transportait.

« La journée du 23 décembre 2019 demeurera dans ma mémoire un bien triste et douloureux souvenir », relatait Guillaume Soro, sur son compte Twitter, le 23 décembre 2019. Pour l’ancien Premier ministre, cette traque par le régime au pouvoir contre les adhérents de Gps, n’est en réalité, « la résultante de la décision de M. Ouattara de faire un 3e mandat. Et se prévaudrait du soutien de la France. Pour autant nous ne l’accepterons pas ».

« Tout ceci pour délit de candidature à la présidentielle d’Octobre 2020. 9h décollage du Bourget direction Abidjan. Nous prenons de l’altitude et sommes coupés de tout. À environ deux heures d’Abidjan, et dans le ciel du Niger le commandant de bord affolé fait irruption dans notre cabine. « M. Soro nous venons de recevoir une alerte grave de sécurité sur l’aéroport d’Abidjan notre avion pourrait faire l’objet d’un assaut. » Je n’en crois pas mes oreilles. Que se passe t’il ? Pour m’arrêter on a point besoin d’un assaut. Me Affoussy Bamba Lamine est là pour les formalités. Le commandant de bord toujours à cran me dit: « M. Soro nous ne pouvons plus rallier Paris. Il nous faut absolument atterrir soit à Niamey soit à Accra. Il n’y a pas d’autres options ». Je lui demande un temps de réflexion. Le commandant de bord revient plus affolé que jamais. Il semble que l’assaut se confirmerait. Et il décide d’enclencher un atterrissage d’urgence sur l’aéroport d’Accra. Nous voici donc sur la terre Africaine du Ghana. La décision est toute prise; nous débarquerons sur Accra pour continuer notre périple s’il le faut.

Le commandant de bord serait j’imagine très heureux de larguer là, ces passagers devenus forts encombrants. Je lui demande de contacter les autorités Ghanéens pour notre débarquement. Niet! La terre africaine du Ghana de Nkrumah nous est interdite à la demande du Président Ouattara. Après des heures de pourparlers ne pouvant entrer dans la ville d’Accra, seuls des pays Européens acceptent notre atterrissage.

O Afrique mon Afrique. Nous redécollons! Je m’interroge! Sommes-nous ennemis à cause de la politique ? Il ne m’a jamais été notifié que ma terre natale m’était interdite. Le forfait après le crime, aux dernières heures j’apprends que je suis l’objet d’un mandat d’arrêt international. Qui aurait cru cela possible de l’homme providentiel venu du Fmi, Moi le dernier. Et c’est bien fait pour ma gueule.

Chers tous, relevons nous. Je vous l’avais dit que notre combat pour la réconciliation l’état de droit et la démocratie serait périlleux. D’autres iront en prison, d’autres seront tués. Mais même si nous restons dix nous continuerons le combat pour la justice et la démocratie ».

Bosco de Paré

Laurore
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