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Politique/ Kobenan Kouassi Adjoumani: ” En Afrique, il est difficile de trouver quelqu’un qui fait mieux qu’Alassane Ouattara”
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4 moisle
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RedactionMesdames et Messieurs,
Chers amis journalistes et professionnels des médias,
Nous sommes aujourd’hui à notre troisième rendez-vous dans le cadre de nos échanges dédiés aux questions d’actualité et je voudrais me féliciter de l’intérêt toujours croissant que vous portez à ces rencontres, en répondant toujours massivement à nos invitations.
Je voudrais, au nom de la Direction du RHDP, dont j’ai l’honneur de porter la parole, vous saluer et vous dire merci.
Le 10 juillet dernier, à l’occasion du lancement de cette tribune dénommée « Les Rendez-vous du RHDP », j’avais souligné la volonté de mon parti d’engager un débat franc et sans faux fuyants sur tous les sujets d’actualité.
C’est conformément à cet engagement que nous avons décidé de placer au centre de nos échanges de ce jour le thème suivant : « la politique sociale du Gouvernement RHDP, un remède efficace dans la lutte contre la pauvreté et la cherté de la vie ».
Il s’agit là assurément, d’une problématique au cœur d’une brulante actualité, qui devrait nous permettre de jeter un coup de projecteur sur des éléments clés et tangibles de la déclinaison de la vision du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, en matière de politique sociale et de démontrer l’impact de cette vision dans la lutte contre la pauvreté d’une part, et dans la bataille contre la cherté de la vie, d’autre part.
Il est indispensable, avant tout propos de planter le décor. Quelle était la situation de la Côte d’Ivoire, au moment où le Président Alassane Ouattara accédait au pouvoir ?
C’est un constat partagé : le Président Alassane Ouattara a hérité en mai 2011 d’un pays totalement défiguré et affaissé à tous les niveaux. Avec une économie en lambeau, des infrastructures en ruine ou fortement dégradées, une situation sécuritaire alarmante. L’école et la santé étaient à genoux, bref, une Côte d’Ivoire où tout était à refaire et à faire.
L’on a coutume de dire que c’est au pied du mur qu’on voit le vrai maçon. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au pied de ce qui ressemblait à tout sauf un mur, le Président Alassane Ouattara s’est révélé comme un maçon de classe mondiale, un architecte chevronné, un bâtisseur d’exception.
Vous me permettrez de ne pas m’attarder sur ses exploits en matière de gouvernance sur les volets économiques, sécuritaires, diplomatiques ou de la défense, mais de passer plutôt en revue, sa politique sociale qui lui a permis de poser des actions très fortes et historiques. Des actions qui ont impacté positivement le vécu de l’ensemble des populations et singulièrement des couches les plus vulnérables.
Mesdames et Messieurs, chers amis de la presse,
Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, considère que « le but ultime de l’Action Publique est d’améliorer les conditions de vie des populations, de toutes les populations, notamment des couches les plus défavorisées. » Bien qu’ayant fait le choix du libéralisme, le Président Alassane Ouattara a mené à la tête de l’Etat, l’une des politiques sociales les plus hardies et les plus impactantes en se servant d’instruments et d’outils capables de toucher le plus grand nombre de ses concitoyens. Vous me permettrez d’en citer quelques-uns.
Il s’agit entre autres du PSGouv 1 et 2, de la revalorisation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, de la couverture maladie universelle, des filets sociaux, etc.
S’agissant des PSGouv 1 et 2, il faut rappeler que ces programmes résultent de la vision du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, en matière de lutte contre la pauvreté, pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire plus solidaire. Le PSGouv vise à partager les fruits de la croissance économique, grâce à des actions bien ciblées retenues au terme d’un processus participatif de conception, à un cadre de mise en œuvre et de suivi qui garantit l’efficacité et un impact significatif sur le bénéficiaire final.
Avec ce programme, le Gouvernement s’inscrit dans une démarche de résultat. Il s’agit de « dire ce qui doit être fait pour les populations », de « faire ce qui est dit » et de « vulgariser ce qui est fait ».
A titre d’exemple, le PSGouv 2, d’un montant de 3 200 milliards de Francs CFA, qui couvre la période 2022 à fin 2024, a permis déjà, à fin avril 2024, de réaliser, dans le domaine de l’éducation 83 collèges de proximité, la distribution de près de 10 millions de kits scolaires, plus de 5 millions de manuels scolaires et 220 000 table-bancs.
Au titre de l’emploi jeunes, entre 2012 et 2019, le nombre d’emplois créés est estimé à plus de 2 millions 800 mille. Sur la période 2020-2022, l’on a enregistré 717 307 bénéficiaires d’opportunités dans le cadre des programmes d’insertion professionnelle.
Au titre de l’accès à l’électricité, 1 694 localités ont été électrifiées, 612 794 branchements faits et près de 4 millions de ménages ont bénéficié de la baisse du tarif social.
Relativement au secteur de la Santé, je voudrais donner quelques indications, afin de mieux cerner ce qui a été fait.
En matière de construction d’établissements sanitaires de premier contact, de 1960 à 2011, la Côte d’Ivoire en comptait 1910 ; de 2011 à 2024, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, en a fait construit 936 supplémentaires, soit plus de 49% de ce qui a été fait en 51 ans.
En matière de centres hospitaliers régionaux et généraux, l’on en dénombrait 83, jusqu’en 2011. Et de 2011 à 2024, 19 autres s’y sont ajoutés.
En outre, le taux d’accès des populations à un centre de santé situé à moins de 5 km est passé de 44% en 2011 à 72% en 2024.
L’ensemble des dépenses pro-pauvres sur la période 2015-2023 se chiffrent à 23 128 milliards de Francs CFA, pour les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures, etc.
Mesdames et Messieurs,
L’un des temps forts de la lutte engagée par le Président de la République et son Gouvernement, a été sans conteste les mesures visant à revaloriser les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat.
En effet, après la décision historique de déblocage des salaires qui n’avaient point bougé depuis trois décennies, le Président Alassane Ouattara, malgré le contexte économique mondial difficile, a procédé à l’augmentation des salaires de tous les fonctionnaires et agents de l’Etat. Cette décision historique sera couplée d’avec la hausse des primes de logement et de transport, le tout, couronné par l’instauration du 13è mois pour tous les fonctionnaires. Pour être plus précis au niveau des décisions prises, je vous prie de me suivre.
- Déblocage des avancements indiciaires gelés depuis 1988
- Reprise des avancements d’échelon et de classe tous les 2 ans
- Promotion de personnels du grade A4 aux grades A5 à A7
- Paiement du stock des arriérés de salaires issus du paiement échelonné des mesures actées de 2009, évalué à 35 milliards chaque année
- Augmentation de l’indemnité contributive au logement des personnels paramilitaires ;
- Augmentation du taux des allocations familiales ;
- Institution de la prime exceptionnelle de fin d’année en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat ;
- Révision à la hausse des taux de l’indemnité contributive au logement et extension de bénéfice de l’indemnité à l’ensemble des fonctionnaires, etc.
Des mesures exceptionnelles qui ont eu une incidence financière cumulée de 2013 à 2023 de l’ordre de 3 349,9 milliards de Francs CFA sur le budget de l’Etat et qui ont valu au Chef de l’Etat le surnom de « Champion du Social ».
Afin de comprendre qu’un vent nouveau souffle effectivement sur notre pays, il n’est pas inutile de rappeler qu’il y’a quelques années, sous un autre régime tenu par des socialistes d’un autre genre, les centrales syndicales avaient, face à la conjoncture économique difficile de l’époque, sollicité une petite hausse de salaire pour les fonctionnaires avec une incidence financière qui ne dépassait même pas 5 milliards de Francs CFA. La réponse du chef de file de ces soi-disant socialistes fut aussi cinglante que méprisante : « les fonctionnaires qui menacent de rentrer en grève peuvent grever, ils n’auront rien, je n’augmenterai pas un sous ». Fin de citation, parmi tant d’autres déclarations du genre.
Au titre de la couverture maladie universelle, notons qu’il s’agit là d’une mesure phare qui vise à permettre à toute la population, en particulier les couches les plus défavorisées de bénéficier d’une couverture d’assurance maladie.
Mesdames et Messieurs, chers professionnels des médias,
Toujours dans sa quête de repousser dans ses derniers retranchements ce fléau que constitue la pauvreté, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, a mis en place les filets sociaux. Lesquels permettent régulièrement d’effectuer des transferts monétaires en faveur des personnes les plus démunies. Plus de 500 000 ménages impactés pour un montant de 220 milliards de Francs CFA.
Ce tableau récapitulatif des mesures et programmes initiés par le Gouvernement pour lutter contre la pauvreté n’est pas exhaustif, puisqu’il faut y adjoindre d’autres initiatives telles que le PJGouv, des projets dans le secteur agricole, la formation professionnelle, l’école de la 2è chance, etc.
Ce dispositif mis en place pour adresser de façon durable les questions liées à la pauvreté, va également servir à formuler des réponses adaptées dans la riposte du Gouvernement dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie.
La cherté de la vie est un phénomène conjoncturel généré par une inflation qui provoque une hausse subite et généralisée des coûts des produits de grande consommation, entrainant une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Ainsi, les prix des produits prennent l’ascenseur, en même temps que votre capacité à faire face à vos dépenses et charges s’érode.
L’objectif de notre propos de ce jour n’est pas de s’attarder sur les raisons profondes de cette inflation, parce que vous les connaissez déjà. Il s’agit en effet de la grave crise sanitaire engendrée par la covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne qui a déclenché une crise énergétique et un renchérissement des coûts des céréales et des intrants agricoles.
De ce fait l’on peut noter que la cherté de la vie dont on parle tant n’est ni imputable au gouvernement ivoirien, ni spécifique à la Côte d’Ivoire.
Il est important de lever cette équivoque, parce que nous sommes en présence d’un phénomène planétaire qui n’épargne aucun pays.
Mesdames et Messieurs, chers amis journalistes,
Quelles ont été les réponses formulées par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre la vie chère ?
Il est utile de rappeler qu’avant même la survenue de la covid-19, la Côte d’Ivoire avait déjà mis en place un comité de lutte contre la vie chère.
En effet, en 2018, le pays s’est doté d’un indicateur de la cherté de la vie qui intégrait la perception subjective des ménages. Cet indicateur traduisait alors la volonté politique affichée du Gouvernement à prendre en compte toute préoccupation susceptible d’affecter le pouvoir d’achat des ménages. C’est pourquoi, en 2020, après l’apparition de la covid19, puis en 2022, l’éclatement de la guerre en Ukraine, le Gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, a déployé une batterie d’actions et de mesures ciblées pour en réduire l’impact.
Nous voulons ici en rappeler quelques-unes, parmi les plus importantes.
Tout d’abord, le Gouvernement a accordé une subvention partielle des prix des produits pétroliers pour un montant de plus de 550 milliards de francs CFA, de janvier 2022 à septembre 2022. Cet effort financier exceptionnel qui a pesé très lourd sur le budget de l’Etat n’a pas été abandonné jusqu’à ce jour, même si l’on a dû, en raison de la persistance de la crise énergétique mondiale, procédé à plusieurs réajustements des prix des produits pétroliers.
En opérant des ajustements modérés sur le prix du carburant, l’objectif du gouvernement était d’éviter une hausse vertigineuse des frais de transport qui aurait immanquablement entrainé une explosion généralisée des prix sur l’ensemble des segments du marché de la consommation, comme c’est le cas dans certains pays de la sous région. Il s’agit là d’une mesure rigoureuse, forte qui traduit à elle seule la ferme volonté du Président de la République de protéger le pouvoir d’achat des ménages.
Une autre mesure phare prise pour lutter contre la cherté de la vie a été l’exonération de droit de douane sur l’importation du blé et la subvention en faveur des producteurs de farine boulangère, à hauteur de 6,6 milliards de Francs CFA sur une période de 6 mois.
En parallèle, il y a eu la décision de mise en vente sur le marché de deux types de baguettes de pain dont l’une de 174g à 150 Francs et l’autre de 232g à 200 Francs.
Par ailleurs, afin de limiter l’effet de l’inflation sur les ménages, et bien que nous ayons fait le choix d’une économie libérale, le Gouvernement a procédé à un plafonnement des prix des produits de grande consommation. De quatre catégories concernés au départ, cette mesure a été étendue à 21. Mieux, il a été mis en place dans toutes les préfectures et sous l’autorité du préfet, un comité de contrôle et de surveillance des prix de certaines denrées alimentaires. Ces comités au nombre de 31 ont reçu un appui financier, afin d’assurer plus efficacement leurs missions.
Au plan agricole, des actions spécifiques ont été menées pour rendre les produits vivriers disponibles et accessibles aux ménages. A ce titre l’on peut citer un financement de 170 milliards de Francs CFA, pour l’exécution du Programme de Productions Alimentaires d’Urgence en Côte d’Ivoire (2PAU-CI) et un autre financement de 135 milliards pour la mise en œuvre du Projet de Développement des Chaines de Valeur Vivrières. A cela s’ajoutent les décisions urgentes prises lors de la crise de COVID pour relever les niveaux de production, avec le PURGA 1 et le PURGA 2. L’on peut noter dans ce cadre une hausse significative de la production vivrière en Côte d’Ivoire qui est passée de 11 495 419 tonnes en 2011 à 22 371 894 tonnes en 2023, passant du simple au double.
Mesdames et Messieurs, chers professionnels des médias,
Au regard du tableau synoptique que je viens de présenter, l’on peut affirmer qu’en matière de promotion du social, de la lutte contre la pauvreté, le Président de la République, SEM Alassane Ouattara marche véritablement dans les pas et sur les traces du Père-fondateur, le Président Félix Houphouët-Boigny, son père et référent politique. Il promeut une croissance partagée en permettant à toutes les populations établies sur l’ensemble du territoire et particulièrement les couches les plus défavorisées de bénéficier des retombées de l’embellie économique. Mieux, il initie des programmes ciblés pour prendre en compte les plus vulnérables. Sur le continent, il est difficile de trouver quelqu’un qui fait mieux que lui.
Les questions liées à la pauvreté et à la cherté de la vie sont des problèmes structurels et conjecturels que l’on ne peut résoudre définitivement. Ce qu’il est important de regarder ici, ce sont les efforts et les actions menées par le Gouvernement, pour adresser efficacement et durablement ces questions.
Oui, Mesdames et Messieurs, nous avons à la tête de la Côte d’Ivoire un champion de la lutte contre la pauvreté et un défenseur acharné du pouvoir d’achat.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
POUR LE RHDP
Le Porte-Parole Principal
Le Ministre d’Etat
KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI
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