Suivez nous sur:

Actualité

Malnutrition- De la Côte d’Ivoire, le PAM veut promouvoir la nutrition de qualité en Afrique

Publié

le

“L’enrichissement des aliments : quelle approche alimentaire pour réduire les carences en micronutriments en Afrique ?” C’est le thème autour duquel la Côte d’Ivoire et le PAM, soutenus par l’Union Africaine croisent depuis ce 2 septembre jusqu’à ce jour, 3 septembre, les regards sur la faim et la malnutrition.

Aujourd’hui, le Gouvernement de la Côte d’Ivoire et le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), à travers le Centre régional d’excellence contre la faim et la malnutrition (CERFAM), en collaboration avec l’Union africaine et l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) lancent une consultation virtuelle de haut niveau.

Cette consultation de deux jours permettra d’échanger des expériences et des bonnes pratiques en matière de fortification des aliments au niveau mondial, régional et national. L’accent sera mis sur le soutien aux efforts des pays africains pour éliminer la malnutrition sous toutes ses formes. Elle peut être suivie en s’inscrivant ici. La consultation en cours s’aligne sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Décennie d’action des Nations unies pour la nutrition (2016 – 2025), avec le Sommet de Tokyo 2020 sur la nutrition pour la croissance (N4G) et le Sommet sur les systèmes alimentaires 2021.

Une stratégie de nutrition saine et un engagement politique de haut niveau sont nécessaires pour faciliter une nutrition de qualité qui permettra aux enfants de survivre, de grandir, de se développer, d’apprendre, de jouer, de participer et de travailler. La fortification des aliments est au cœur de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des programmes, politiques et stratégies sectorielles visant à améliorer l’état nutritionnel des populations “, déclare S.E. Mme Josefa Sacko, Commissaire de l’Union africaine pour l’agriculture et le développement rural, l’économie bleue et l’environnement durable.

En Afrique subsaharienne, les carences en micronutriments ou “faim cachée” constituent un problème de santé publique et un obstacle majeur au développement du capital humain et au développement socio-économique du continent. On estime que 12,7 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë ou d’émaciation en Afrique.

S.E. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire a fait de la lutte contre la malnutrition une de ses priorités dans le Plan de Développement du pays. Le Gouvernement s’est engagé dans la lutte contre toutes les formes de malnutrition et fait de la fortification alimentaire une stratégie prometteuse “, déclare M. Abdourahmane Cissé, le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire, pays pionnier en Afrique de l’Ouest en matière de fortification alimentaire et partenaire stratégique du CERFAM.

La région fait des progrès en matière de fortification des aliments. Bien que nous soyons heureux des progrès observés dans les différents pays, il y a encore beaucoup à faire. L’OOAS, en tandem avec le Département de l’Agriculture de la Commission de la CEDEAO, s’engage à soutenir les États membres et les parties prenantes pour récolter les dividendes de la fortification des aliments en matière de santé et de nutrition”, a déclaré le professeur Stanley Okolo, Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé.

La meilleure nutrition au bon moment peut contribuer à changer des vies et à briser le cycle de la pauvreté. L’enrichissement des aliments de base et la bio-fortification sont des instruments puissants pour renforcer les systèmes alimentaires, rendre les aliments nutritifs disponibles et abordables pour tous, améliorer les régimes alimentaires et lutter contre les carences en micronutriments au sein des populations et des générations, des enfants à naître aux personnes âgées“, déclare Chris Nikoi, Directeur régional du PAM pour l’Afrique occidentale.

Plus de 400 acteurs clés des systèmes de santé, de sécurité alimentaire, de nutrition et d’alimentation en Afrique participeront à la consultation, notamment des représentants de gouvernements, d’organisations régionales et sous-régionales, du Réseau des parlementaires africains, de partenaires de développement, d’agences des Nations unies, d’organismes de contrôle et de réglementation, du secteur privé, du monde universitaire et de la société civile.

Source: CERFAM