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Industries sucrières- L’Etat signe des contrats-plans avec Sucaf-Ci et Sucrivoire pour renforcer leur compétitivité

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L’État de Côte d’Ivoire, à travers le ministère du Commerce et de l’Industrie, a signé, samedi 1er Mai, des contrats-plans avec les entreprises Sucaf-ci et Sucrivoire en présence du Premier ministre, Patrick Achi qui a présidé cette cérémonie.

Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, ces entreprises, à travers ces contrats-plans s’engagent à réaliser les investissements nécessaires pour augmenter leurs capacités, améliorer leur productivité et compétitivité, assurer l’auto suffisance en sucre en vue de garantir des prix compétitifs pour les ménages dans le cadre de la lutte contre la vie chère.

Patrick Achi, a, pour sa part, souligné que la filière sucrière est l’une des filières stratégiques de l’économie ivoirienne, à travers son rôle important dans l’alimentation humaine et dans l’industrie agroalimentaire. “La cérémonie de ce jour consacre l’engagement mutuel des deux parties a réaliser un ensemble de mesures et actions pour parvenir à un secteur productif et compétitif“, a-t-il dit.

Les contrats-plans, faut-il le souligner, prévoient pour les entreprises sucrières de réaliser des investissements de plus de 151 milliards de FCFA sur la période 2021-2025, dont 71,332 milliards pour Sucaf-CI et 79,731 milliards pour Sucrivoire. En outre, elles s’engagent à accroître leur production, à hauteur  de 206 000 T en 2021 et à environ 255 000 T en 2025.

L’Etat s’engage pour sa part, entre autres, à maintenir la mesure d’interdiction des importations de sucre pour les cinq prochaines années, à renforcer le contrôle et le suivi de la mise en œuvre des mesures d’instauration d’un environnement juridique et réglementaire propice pour faciliter les investissements, notamment la lutte contre l’importation frauduleuse de sucre.

Au-delà de notre mission de production de sucre pour l’approvisionnement du marché ivoirien, nous sommes conscients de notre rôle socio-économique dans nos zones d’implantation et notre contribution à la création de richesses, à la réduction des disparités régionales et la lutte contre l’exode rural“, a indiqué Kouamé Kra Joseph, au nom des industries sucrières.

I.T