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Culture, Kajeem annonce son retour

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L’artiste musicien reggae Kajeem signe son retour avec un nouvel album en cours. C’est à Jacqueville, station balnéaire située à 60 km d’Abidjan, où il vit depuis plus de trois ans qu’il a donné cette information lors d’un entretien. Un nouvel album est prévu pour fin avril.
Son dernier album remonte à 04 ans,  “je donne le temps aux mélomanes de bien déguster l’album avant de faire sortir un autre” a  fait savoir l’ auteur du tube à succès “Marie- Jeanne” sorti en 1999. Selon lui, il fait comme Mickaël Jackson qui sortait un album tous les 04 ans. “Depuis le début de ma carrière je suis moi-même producteur de mes oeuvres, si j’avais un mécène j’allais faire sortir un album tous les 2 ans” dira-t- il.
Musicien averti, Kajeem est un passionné de l’écriture, tout ce qu’il fait tourne autour des mots, “c’est l’écriture qui m’a envoyé à la musique, j’ai juste la voix pour chanter ce que j’écris” révèle l’artiste.
Sa passion pour l’écriture l’a emmené à écrire “un petit garçon qui peinait à parler” un roman qui exhorte, encourage les personnes en situation de handicap de se surpasser afin de se faire une place dans la société. Il a aussi annoncé une prochaine sortie de son deuxième recueil de nouvelles.
Dans l’entretien, Kajeem s’est dit chagriné face à la brusque disparition du premier ministre Hamed Bakayoko. Pour lui c’était un homme qui était d’une humilité sans pareille, pour preuve il en était capable d’arrêter son cortège et descendre pour juste saluer une personne. Et en plus de cela bien qu’occupant des fonctions régaliennes, il avait toujours des paroles de solution pour chacun d’entre vous en tant que ses petits frères.
Depuis mars 2020, nous artistes ne vivons plus mais survivons” à déploré le fils de Djah.  “J’avais 42 dates à l’international que j’ai raté à cause de la pandémie à covid 19.
Par ailleurs, il invite les mélomanes à les soutenir en participant aux spectacles, à l’achat des CD, au risque que les artistes immigrent vers d’autres cieux où les offres sont meilleures. Pour lui, il n’y a pas de grand pays sans artistes.
Concernant la maison commune des artistes, le bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), kajeem a expliqué que la fonction du burida c’est de recueillir les droits des artistes et de les répartir. La structure n’est pas habilitée à régénérer des fonds matériels plutôt il revient aux artistes de faire sortir des oeuvres qui impactent et qui régénèrent des fonds car le burida partage les fonds en fonction des productions des artistes. Selon il faut une gestion transparente des dirigeants du burida.
Le décès du premier ministre Hamed Bakayoko a laissé les ivoiriens dans la déolation, le monde de musique n’est pas en reste. Pour Kajeem, il a une  anecdote concernant le Golden boy “Nous sommes croisés un 31 décembre et à lui de me dire mais quand tes parents baoulés parlent de toi, on a l’impression qu’ils parlent de Mickaël Jackson, tu es le Mickaël Jackson des baoulés… et nous en n’avons rigolé” se souvient le reggaeman.
Michèle Koffi,correspondante

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