Suivez nous sur:

Actualité

Cherté de la vie- ICC maintient sa marche dans l’attente des décisions du conseil ministériel de ce jour

Publié

le

Initiative citoyenne contre la cherté de la vie (ICC) dirigée par Franck Bi Ballo Zorro annonce la demande de  suspension de la marche de protestation contre la vie chère prévue pour mercredi 21 juillet 2021 à Abidjan, à la suite d’une rencontre avec le ministre de l’Industrie et du Commerce, Souleymane Diarrassouba, qui, quelques heures avant cette audience, a animé une conférence de presse pour donner les tendances des prix sur les marchés ivoiriens.
À la demande du ministre du commerce nous avons échangé cette nuit avec lui. De 19h à 20h30. Après des explications, il nous a demandé de suspendre notre marche le temps que le gouvernement prenne des décisions pour juguler la hausse des prix. Il nous a informé que ce lundi le Premier Ministre va présider un conseil interministériel sur la cherté de la vie.  L’ICC a répondu au ministre qu’il attend les décisions du Premier Ministre demain avant de répondre à sa demande” a réagi Franck Bi Ballo Zorro dans un post consulté par Laurore.net.
Les gens vont bosser demain dimanche (aujourd’hui, NDLR) pas de repos parce qu’il y a urgence sur le terrain…Chacun fera ce pourquoi il est payé dans ce pays” s’était réjoui Franck Bi Ballo Zorro, l’initiateur de la marche de protestation contre la cherté de la vie prévue mercredi 21 juillet 2021, à 8h de Cocody au Plateau. Une remise de motion est prévue à la Primature.
Au cours de la conférence de presse qu’il a animée dimanche après-midi, Souleymane Diarrassouba a estimé qu’ “Il convient d’indiquer que les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire.” “En Côte d’Ivoire, les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été globalement maîtrisées au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, avec un approvisionnement régulier des marchés avant la crise énergétique, grâce aux différentes mesures prises par le Gouvernement. La situation aurait été encore pire s’il n’y avait pas eu de réaction” a-t-il soutenu.
Souleymane Diarrassouba a donné les tendances des marchés ivoiriens. ” Les prix de ces produits affichés sur les réseaux sociaux semblent exagérés et ne cadrent pas avec la réalité. A titre d’illustration, le sac de riz de 22,5 kg rizière vendu à 12.900 FCFA en 2020 coûte aujourd’hui entre 12.425 FCFA et12.600 FCFA. Le bidon d’huile de 20 L qui coûtait 16.500 FCFA est vendu aujourd’hui (selon la marque) entre 17 975 et 18 000 FCFA pour Palme d’Or, entre 18 200 FCFA et 19 100 FCFA pour AYA et entre 20 200 FCFA et 20 400 FCFA pour Dinor” a fait savoir le ministre de l’Industrie et du Commerce.

Il a assuré que “Face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.”
Lançant un appel à ses compatriotes, le jeune activiste soutient que “l’Histoire nous regarde.” “QUAND ON REFUSE ON DIT NON. Quand on n’est pas content on ne murmure pas derrière les claviers sur les plateformes virtuelles ou dans le confort de nos salons. Cette situation n’épargne personne. On sort dans la discipline et le pacifisme le plus absolu pour dire à nos dirigeants que ça ne va pas. Il y a urgence. Sortons massivement afin de montrer l’ampleur de la situation” a recommandé l’initiateur de cette action citoyenne.
Les Ivoiriens ont donc le regard tourné vers la Primature et les oreilles tendues pour avoir les informations sur la capacité de réaction du gouvernement face à l’anarchie dans la fixation des prix des denrées alimentaires en Côte d’Ivoire.
Adam’s Régis SOUAGA