Suivez nous sur:

Actualité

Visite d’Etat dans la Marahoué- Hamed BAKAYOKO refuse la désobéissance civile et dénonce les “jaloux” de la République

Publié

le

Le Premier ministre ivoirien a dénoncé les “jaloux” de la République et refusé la désobéissance civile prônée par l’opposition ivoirienne

Hamed BAKAYOKO, le Premier ministre ivoirien, a, depuis Bouaflé où se tient le dernier meeting de la visite d’Etat dans la région de la Marahoué, samedi 26 septembre, dénoncé l’opposition ivoirienne qui a appelé à la désobéissance civile.

Après avoir dressé le bilan des 31 visites du Chef de l’Etat dans le pays, il a indiqué que “désobéir ne saurait être une valeur positive”.

“On n’a pas enregistré la désobéissance comme une valeur positive” a-t-il dénoncé devant plus d’un millier de personnes massé dans l’enceinte du stade municipal de Bouaflé.

“(…) Ils ne sont pas conscients. De ceux qui ont dirigé ce pays, vous avez fait plus dans leurs régions qu’ils l’ont fait quand ils étaient aux affaires. Leurs parents le savent, ils le savent et c’est pourquoi avant que la compétition ne commence, ils veulent déclarer forfait. Ils savent que les grands joueurs de ce pays se trouvent avec vous” a assuré le Premier ministre.

Il a interpellé le Chef de l’Etat sur les conséquences des appels à manifester des acteurs de l’opposition. Hamed BAKAYOKO a fait savoir le ras-le-bol de ces manifestations violentes qui causent des préjudices aux contribuables ivoiriens.

“Monsieur le président, s’ils continuent, on va vous désobéir un peu” a-t-il soutenu. “Vous avez demandé de ne pas répondre mais s’ils continuent, on va vous désobéir un peu” a insisté Hamed BAKAYOKO.

Il a relevé qu’à l’issue des manifestations qui résultent des appels de l’opposition, “ce sont des biens privés et publics qui sont détruits. Des bus qui servent à la population” a-t-il dénoncé.

Le Premier ministre a fait savoir au Président de la République que sa politique de non violence engendre ce comportement de violence de la part de ses opposants.

Il a surtout regretté que certains acteurs qui poussent à la violence, sont à la charge de l’Etat. “Vous ne pouvez pas détruire les biens des autres et dormir tranquillement dans la maison de l’Etat, c’est finit. Il faut que dans ce pays, on respecte le travail du président Alassane Ouattara. Comment on peut être jaloux de son pays parce qu’on est jaloux du président de la République ? Vous faisiez quoi ? Vous étiez où ? “a-t-il interrogé les animateurs de l’opposition ivoirienne.

Pour Alassane Ouattara, son Premier ministre” a fait son palabre“.

A.R. S