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Violences électorales- Voici les commandos qui ont opéré dans les différentes localités

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Le pire est arrivé. Une fois de plus, la Côte d’Ivoire n’a pas échappé à la prédiction. 85 personnes ont perdu la vie, plus d’une centaine marquées à vie par des blessures, des biens publics et privés, détruits. Comment cela a-t-il pu être possible ? Laurore.net a mené son enquête.

A Bongouanou, selon une source, ce sont huit individus qui ont allumé la mèche. Le procédé est celui décrit à Dabou par le Général Apalo Touré. Les membres du commando, arrivent, et frappent indistinctement les communautés. Une même approche, des populations autochtones qui sont attaquées par des « dioula » ou l’inverse.

Au moment où la situation s’embrase, ils sortent de la ville. Ils partagent des armes aux deux camps. Dabou, Tiassalé, Yamoussoukro, Bouaké où la tentative n’a pas prospéré.

Si dans certaines localités, le mécanisme a prospéré, dans d’autres, l’échec a été au rendez-vous. A Divo, les jeunes payés pour entreprendre ont vu leurs parents périr. D’autres ont gardé l’argent par devers eux, à Man, Gagnoa.

A Yamoussoukro, le nom du coordinateur des opérations est connu. A Zatta, deux individus, qui seraient parmi ceux qui ont ouvert le feu sur le cortège du ministre Moussa Sanogo auraient été épinglés par la gendarmerie nationale. Mais, toujours pas de corps de Sanogo Souleymane, fils de Sangopari, à Ferkéssedougou.

A Bouaké, ces malfaisants étaient trois. Ils ont tenté dans le village de Angouattanoukro, incorporé au quartier Air France 1, sans succès. Le temps que les autorités policières arrivent, ils avaient pris la clé des champs.

A Daoukro, c’est un jeune de la ville, Baoulé qui a dirigé les opérations avant de constater que l’opération lui échappait. Entre les commanditaires, tapis dans l’ombre et ces pauvres hères, les objectifs n’étaient pas les mêmes.

Laurore.net a rendu compte de l’action de ces deux jeunes Dan, partis au Libéria chercher des talismans anti balle. Si pour l’un a bien fonctionné, son ami a bien reçu les balles dans l’abdomen. Il a bien fallu à ces jeunes, avoir reçu l’assurance d’une guerre imminente pour entreprendre une telle initiative.

Chaque matin, sur une plateforme dite « COM LIBRES » pour communicateurs libres, socle du réseau Chris Yapi, les animateurs font la conférence pour le choix des sujets, les angles et la communication à opérer. Un travail méthodique qui concourt à attribuer au pouvoir les attaques pourtant menées par des commandos de l’opposition.

A ce jour, des messages sont relayés sur les téléphones comme constaté par laurore.net. Un de ces messages mentionne « un massacre des miliciens RDR prévu sur l’axe partant de tchedjelet à Dagodio passant par Todiognoa Digbeugnoa et le long de l’axe ». C’est dire que les affrontements auxquels on assiste sont le fruit d’une rigoureuse planification.

Seulement, dans le V Baoulé, des acteurs de base du PDCI-RDA étaient bien informés de cette stratégie qui concourait à la réussite du putsch du CNT.

Les appels d’Affi N’guessan ont été mis en œuvre sur le terrain par des individus. Les régions et localités sont connues, il faudrait que les forces de sécurité fassent leur travail pour épingler les acteurs décentralisés de la désobéissance civile.

Adam’s Régis SOUAGA