La Commission nationale de lutte contre la prolifération des Armes Légères et de Petits Calibres (Comnat-ALPC) a procédé, lundi 26 juillet 2021 à une destruction d’armes au 1er bataillon d’infanterie d’Akouédo, marquant la journée internationale de destruction des armes légères, célébrée le 9 juillet de chaque année.
“Les armes lorsqu’elles ne sont pas détruites, peuvent être recyclées et retourner dans la circulation”, a relevé commissaire divisionnaire, Djokohi Léon, président de la Comnat-ALPC.
Il a soutenu que c’est dans ce cadre la Comnat-ALPC procède à la destruction chaque année de ces armes issues des excédents des forces de défense, collectées au sein des communautés ou dans les greffes des tribunaux.
“Cette cérémonie vise à rassurer les populations que les armes saisies sont bien détruites. Les armes lorsqu’elles ne sont pas sous contrôle tuent. Mutualisons nos efforts pour les retirer de la circulation“, a-t-il recommandé.
Francis Ouattara, conseiller technique du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, représentant ce dernier à cette cérémonie, a soutenu que les armes légères ont un effet destructeur sur le développement. D’où les séances de destruction d’armes initiées par l’Etat depuis 2012. Il a ajouté qu’à ce jour 19765 armes ont été détruites.” Le but est d’empêcher leur détournement au profit de la circulation illicite”, a-t-il précisé.
I.T
