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Risques sécuritaires- La France élargit les zones de risque sécuritaire en Côte d’Ivoire et invite à la vigilance

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Dans sa dernière mise à jour, en date du 15 juin valable pour le 16 juin 2021, France Diplomatie présente la cartographie du risque sécuritaire en Côte d’Ivoire et demande aux ressortissants français de ne pas lâcher le fil d’Ariane.

Dans ses recommandations aux voyageurs français, intéressés à venir en Côte d’Ivoire ou y résidant déjà, Diplomatie Française rappelle les règles de sécurité surtout dans un contexte de menace terroriste dans la sous-régionale et des attaques dans des localités frontalières au Nord et au Nord-Est du pays.

« Les voyageurs sont appelés à faire preuve de vigilance, en particulier sur les sites fréquentés et dans les lieux de divertissement. Il convient d’être attentif à son environnement et de signaler aux forces de l’ordre les comportements ou objets inquiétants. Dans les lieux publics, il est nécessaire de surveiller ses bagages et de faciliter les contrôles » indique le document qui est mis à jour régulièrement.

Suivant les consignes, « En cas d’attentat à proximité de son lieu de séjour, il convient de se tenir à l’écart de la zone touchée, de respecter les consignes des autorités locales, de rassurer au plus tôt ses proches et de ne pas relayer d’informations non vérifiées. »

En ce qui concerne les « Zones de vigilance », elles se classent en deux zones dont les « Zones formellement déconseillées (rouge sur la carte) » et les « Zones déconseillées sauf raison impérative (orange sur la carte) ».

Ainsi, la « Zone frontalière avec le Mali et le Burkina Faso » est formellement interdite aux français. « Compte tenu du risque terroriste et d’enlèvement, l’intégralité de la zone frontalière de la Côte d’Ivoire avec le Mali et le Burkina Faso est formellement déconseillée » insiste France Diplomatie.

Les autorités françaises rappellent aussi qu’Il « est également formellement déconseillé de se rendre quel que soit le motif dans le nord du district du Zanzan et l’est du district des Savanes ainsi que dans le parc national de la Comoé. »

Pour les « Zones déconseillées sauf raison impérative (orange sur la carte) », il s’agit des « Régions frontalières du Libéria. »

« La zone située à la frontière libérienne, notamment les villes de Tabou, Taï et Grabo, est déconseillée sauf raison impérative, en raison des attaques armées qui s’y produisent occasionnellement. »

La « Zone de vigilance renforcée (jaune sur la carte) »indique que « Le reste du pays est en vigilance renforcée. »

« Il convient de demeurer vigilant au nord, à l’ouest du pays ainsi que dans les environs de Bouaké, en particulier dans la zone comprise entre Bouaké et Korhogo, où se produisent des attaques de « coupeurs de route » (voleurs qui dépouillent les véhicules en circulation). »

Il faut juste indiquer que grâce à l’unité de la gendarmerie nationale dédiée à la lutte contre l’insécurité en milieu rural, ce genre d’incidents est devenu rare sur l’axe.

La recommandation est que « Dans ces zones, il convient de s’assurer de la sécurité de l’hébergement, de ne pas s’éloigner des axes principaux, de circuler en convoi d’au moins deux véhicules le jour et de ne pas circuler de nuit. »

A Abidjan, les autorités françaises recommandent « de ne pas se rendre seul(e) dans certaines communes d’Abidjan (Adjamé, Yopougon, Abobo, quartier de Gonzagueville à Port-Bouët). Il est déconseillé de s’y rendre la nuit. »

Toutefois, les autorités françaises ne déconseillent pas la destination ivoirienne aux français qui continuent d’y arriver. Des officiels dont le dernier en date est Jean-Yves Le Drian ont séjourné ces dernières semaines à Abidjan.

ARS