C’est au total 3588 cas de grossesses en cours de scolarité enregistré de septembre 2022 à avril 2023, par le conseil national des droits de l’homme (CNDH).
Selon un communiqué publié le 5 mai 2023 et signé de la présidente Namizata Sangaré, l’institution en charge des droits de l’hommes indique une hausse de 5% des cas de grossesse en milieu scolaire.
Les zones les plus élevées
Dans cette note dont Laurore.net s’est procuré copie, les cas les plus élevés s’observent dans la région de la Nawa avec 294 cas, du Poro et du Gbeké 268 cas, de la Marahoué 234 cas, du Haut Sassandra 199 cas, du Grand Pont 154 cas, du Gôh 145, de l’Agneby Tiassa 144 cas et 131 dans la région de San Pedro.
Le CNDH fait par ailleurs observer que l’année dernière, il avait enregistré trois mille quatre cent neuf cas (3 409) grossesses, tout en rappelant que « les grossesses en cours de scolarité constituent l’un des principaux obstacles à la poursuite de la scolarité de ces jeunes filles et ont des conséquences à la fois sociales, économiques physiques et psychologiques sur leurs vies ».
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Ainsi, le Conseil national des droits de l’homme a invité les autorités compétentes à poursuivre les efforts pour la protection des droits des jeunes filles scolarisées et appelle une fois encore les parents à assumer leurs responsabilités dans l’éducation de leurs enfants.
SK
