La situation de blocage qui prévaut actuellement n’est pas du goût d’un des candidat, Idriss Diallo qui accuse l’équipe sortante
Dans une correspondance adressée à la FIFA, la liste conduite par Yacine Idriss Diallo pour briguer la présidence de la fédération ivoirienne de football, plaide pour la reprise du processus électoral. Ce dans le respect des textes.
<<Face à cette évolution des choses et sans nier le droit d’intervention reconnu à la FIFA, nous avons obligation d’appeler votre attention sur le contexte dont il faut tenir compte, dans l’intérêt supérieur du football et de ses acteurs en Côte d’Ivoire, au détriment des intérêts individuels et des intrigues de tout genre, fortement mis en avant par certaines parties prenantes>>, indique Yacine Idriss Diallo.
Pour lui, les différents championnats doivent reprendre, afin de limiter les dégâts financiers induits par la crise de la Covid-19.
<<Cet impératif sportif et économique ne peut plus attendre. Le football en Côte d’Ivoire doit retrouver sa place et offrir aux Ivoiriens un espace de réconfort, d’apaisement et de fraternité. Ainsi il est urgent qu’une nouvelle administration régulièrement élue , s’installe à la tête de notre fédération. Or, le comité exécutif sortant ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour entreprendre les actions visant à relancer les activités footballistiques en Côte d’Ivoire>>, fait-il remarquer.
Poursuivant, Yacine Idriss Diallo, étale les limites du comité exécutif sortant. <<L’impossibilité pour le comité exécutif de prendre toute décision de reprise des activités sportives de football résulte non seulement de son absence de légitimé mais également du fait qu’en raison de la présence sur la liste de candidats à l’élection en cours de onze membres du comité exécutif sortant, toute décision de sa part est porteuse de conflit d’intérêt au sens du code éthique de la FIFA. Il ne vous aura pas échappé que le processus chaotique dans lequel nous nous trouvons est en partie dû au manque de transparence et d’indépendance des membres du comité exécutif qui sont juges et parties>>, peste-t-il.
Terminant, il appelle la FIFA à peser de tout son poids afin que l’assemblée générale élective ait lieu impérativement dans les semaines qui viennent, dans le respect des dispositions statutaires et réglementaires de la FIF et de la FIFA.
