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Education nationale- Kandia Camara fait un plaidoyer aux bailleurs pour un financement plus accru

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Face à la menace de la Covid-19 dans le monde en général, et en Côte d’Ivoire en particulier, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle Kandia Camara a lancé un appel aux bailleurs de fonds pour un financement plus accru.

A l’occasion de la journée internationale de l’Education prévue les 24 janvier de chaque année, l’Unesco en partenariat avec le ministère de l’Education a commémoré cet événement lundi 25 janvier 2021 en présence des membres du corps éducatif.

Cette troisième édition de la Journée internationale de l’éducation intervient au lendemain de la pandémie de COVID-19 qui a entraîné, à l’échelle mondiale, une perturbation de l’apprentissage d’une ampleur et d’une gravité sans précédent.

La fermeture des écoles, des universités et autres établissements d’enseignement, ainsi que l’interruption de nombreux programmes d’alphabétisation et d’apprentissage, ont bouleversé la vie de 1,6 milliard d’apprenants dans plus de 190 pays.

Partout, les gouvernements ont rapidement proposé des solutions de remplacement, mais au moins un tiers des apprenants de par le monde n’ont pu accéder à l’enseignement à distance, tandis que, selon les estimations, près de quatre mois de scolarité ont été perdus dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure – contre six semaines dans les pays à revenu élevé. Et malheureusement, ces perturbations sont encore très présentes.

« A l’image de l’ensemble des pays de la planète, la Côte d’Ivoire n’a pas été épargnée par la crise sanitaire consécutive à l’éclatement de la pandémie du nouveau coronavirus. (…) Le conseil national de sécurité avec à sa tête le président de la République Alassane Ouattara en personne a pris une batterie de mesures salvatrices particulièrement. Pour ce qui est de l’école, des initiatives conséquentes ont permis de garder les populations scolaires à l’abri des ravages de ce mal. La décision de fermer les établissements pendant deux mois a été assortie d’un processus de mise à disposition de cours à distance. Au travers de diverses plateformes aussi bien audiovisuelles que numériques, la flamme des enseignements et des apprentissages a été maintenue. Les apprenants, à défaut de cours en présentiel, ont continué de recevoir des enseignements en fonction du programme en vigueur au sein de leur niveau d’étude respectif. De façon plus structurée, les fondamentaux de notre cycle scolaire ont été vaillamment préservés. Pour preuve, les stratégies d’urgence, mis en œuvre par nos services compétents nous ont permis d’atteindre l’achèvement des programmes et l’organisation des examens à grand tirage et des examens et concours pédagogiques évitant ainsi une année blanche », a expliqué la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle.

Par ailleurs, pour Kandia Camara, la résilience dont ont fait preuve les différentes structures a démontré que « l’éducation est une activité tellement inhérente au vécu des hommes qu’aucune entrave, puisse être des plus calamiteuse ne doit obstruée sa dispensation. »

“C’est l’occasion pour moi de saisir cette tribune pour faire un plaidoyer en direction des institutions internationales des bailleurs de fonds ainsi que des états pour un financement plus accru en faveur de l’Education. Cela afin qu’aucun enfant ne soit privé de ce besoin vital qui est l’instruction », a-t-elle soutenu.

RSK