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Concours- La représentante ivoirienne au concours de Littérature française connue

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Adèle M’tanom succède à Roxane Dro. Elle représentera la Côte d’Ivoire au Bénin en juillet 2021 à la finale du concours de littérature française.
Elle a surpassé ses concurrentes au terme de la compétition qui a eu lieu samedi 19 décembre 2020 au CNMS, à Cocody Saint Jean.
Elles étaient 20 candidates âgées de 18 à 24 ans, toutes des étudiantes des universités publiques et privées. Leur connaissance a été mise à l’épreuve à travers ce concours qui s’est déroulé en deux étapes.
La première étape a consisté à l’art oratoire, devant le public, avec prise de parole pour mettre en relief les bienfaits du livre.
À ce stade de cette compétition, le jury a jugé, jaugé, apprécié la prestance, l’éloquence, le style, le maniement de la langue des 20 candidates et 10 filles ont été sélectionnées pour le deuxième tour. A ce stade de la compétition, les candidates ont été testées sur des questions littéraires, l’orthographe et des questions sur “le crime du professeur Djounga” de Sévérin Bouatini, œuvre imposée pour ce concours.
Marie Roxanne N’guessan, candidate malheureuse a fait savoir que ce concours lui a beaucoup appris et elle entend bien se  préparer pour la prochaine édition. Pour Pierre Kouassi, père d’une candidate finaliste, cette compétition permet, selon lui, aux filles d’être en contact avec les livres et de poursuivre les études.
Justin Miessan, écrivain, a traduit sa joie autour de ce concept “inédit sous nos cieux“, la célébration du livre à travers des jeunes filles.  “Cela veut dire que la relève est assurée” a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire fait partie des pays francophones avec 8.2 millions de locuteurs en 2018. Le français est la 5è langue parlée au monde avec plus de 300 millions de locuteurs. La Côte d’Ivoire fait partie des pays francophones dans lesquels 3 millions d’élèves et écoliers utilisent le français comme langue d’enseignement.
Il faut dire que ce concours vise à susciter l’intérêt de la lecture chez les jeunes.
Michèle Koffi, correspondance particulière