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Burkina Faso- Situation confuse à Ouagadougou avec de nouveaux combats signalés ce samedi

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Ouagadougou n’a pas retrouvé de la sérénité si l’on en croit diverses sources avec des “barrages érigés” dans la ville, selon Faso7.com. Selon Alerte.info, “des militaires à bord de 10 pick up ont pris la direction de l’avenue Kwame N’krumah, à 11h 45, où des habitants se mettaient à l’abri, le grand marché fermé”.  La même source informe que “des barrages ont été érigés du rond-point des Nations Unies à la primature et à la RTB” avec la fermeture des commerces aux alentours.

Des combats auraient éclatés entre les hommes de Paul-Henri Damiba et les hommes du nouvel homme fort de Ouagadougou qui ont renforcé leur présence autour des points névralgiques de pouvoir.

C’est dans ce contexte que Me Bendewendé Sankara, estime que le coup de force qui a résulté de dissensions internes au MPSR “est un coup d’Etat dans un coup d’Etat.” “On ne peut que prendre acte”, a-t-il indiqué à Faso7.com.

Revenant sur les griefs à l’encontre de Sandaogo Damiba notamment d’avoir « trahi » « l’idéal de départ » du MPRS, Me Sankara explique que son parti l’avait « toujours dénoncé en exigeant que l’on renoue avec une transition civile, politique et inclusive de tous les Burkinabè” rapporte le confrère.

Un groupe de militaires commandé par le Capitaine Ibrahim Traoré, des Forces Spéciales, unité Cobra, a fini par renverser le Lt-Col Paul-Henri Sandaogo Damiba, apprend-on vendredi soir suite à un communiqué de cette nouvelle junte militaire.

Le Burkina Faso n’est plus dirigé par la junte à Damiba, qui depuis ce vendredi 30 septembre 2022, a subi une mutinerie comme celle qui a eu raison du pouvoir de Paul-Henri Sandaogo DamibaLe MPSR est toujours au pouvoir mais “Le président Lt-Col Sandaogo Damiba est démis de ses fonctions de ses fonctions du MPSR, il est remplacé par le Capitaine Ibrahim Traoré”, a lu le porte-parole de ces mutins sur les antennes de la télévision nationale.

La récente attaque d’un convoi qui desservait la ville de Djibo a occasionné la mort de 11 soldats et de 25 civils. Certains sont d’ailleurs portés disparus. Cette attaque a pu être un déclic dans la réactions des frères d’armes de Paul-Henri Sandaogo Damiba.

La CEDEAO a condamné cette nouvelle épreuve de force que subit le Burkina Faso et tient au respect du calendrier de retour à l’ordre constitutionnel qui a prescrit une fin de transition au 1er juillet 2024.

Adam’s Régis SOUAGA