Le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de la transition au Burkina Faso, le Colonel Assimi Goïta qui conduit la transition au Mali et le général de brigade Abdourahamane Tiani qui conduit la transition au Niger ont décidé du retrait de leur pays respectif de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) “avec effet immédiat”.
Les chefs d’Etat du Mali, du Burkina Faso et du Niger, en relation avec la Russie de Vladimir Poutine et bénéficient de l’appui du groupe de mercenaires Wagner pour contrer le terrorisme islamique qui menace ces pays, ont décidé dimanche 28 janvier de franchir un pas décisif dans la destinée de leur pays: leur retrait de la CEDEAO.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a décidé de sanctions contre ces trois pays assujettis à ces pouvoirs militaires. Le dernier en date, celui du Niger, a pris en otage le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum. Face aux sanctions de la CEDEAO, “le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le général de brigade Abdourahamane Tiani, respectivement Chefs d’Etat du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, prenant toutes leurs responsabilités devant l’Histoire, et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai, du Burkina Faso, du Mali et du Niger, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)” apprend-on de Faso7.com, un média en ligne du Burkina Faso.
La conséquence immédiate en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, avec laquelle le Mali et le Burkina Faso commercent par ses ports d’Abidjan et San Pedro, mais aussi pays d’accueil de millions de ressortissants de ces pays, est le paiement de carte de séjour pour leurs nombreux ressortissants. Une belle manne financière en perspective.
Adam’s Régis SOUAGA
