Des acteurs politiques proches de Guillaume Soro, leader de GPS, retrouveront leurs familles suite à leur libération conditionnelle
Ils demeurent sous contrôle judiciaire mais seront hors du milieu carcéral tel que l’a décidé le Doyen des Juges d’Instruction, Victor Coulibaly. Parmi les heureux bénéficiaires de la décision de sortie, Soro Simon, son aîné Rigobert Soro, le député Kando Soumahoro, Alain Lobognon Michel qui ne devront enfreindre au régime de la liberté conditionnelle sous peine de retourner en prison.
Ainsi, en plus de “ne pas sortir des limites du territoire national, ne pas se rendre en certains lieux notamment aux meetings de nature politique, se présenter chaque mois au Greffe du Cabinet du Doyen des Juges d’Instruction du Tribunal d’Abidjan Plateau”, les libérés devraient “s’abstenir d’entrer en relations avec leurs co-inculpés notamment Mamdou Djibo, Ouattara Marc alias “Marc Kidou Ouattara, Ouattara Ladji, Touré Aboubacar, Traoré Babou, Soro Kanigui Mamadou, Yao Soumaïla et Karidioula Souleymane.”
Ils ne devront pas se “livrer à certaines activités de nature professionnelle ou sociale, à l’exclusion de l’exercice de mandats électifs et des responsabilités syndicales” notamment “le cyber-activisme, les meetings politiques”.
Le Juge Victor Coulibaly rappelle que “en cas de non respect volontaire de cette obligation, il sera ordonné son placement en détention préventive”. L’acte de libération de quelques pro-Soro a été signé le mercredi 23 septembre 2020.
Cette libération intervient au moment où Guillaume Soro a appelé à une unité d’action contre la candidature d’Alassane Ouattara. Henri Konan Bédié qui se rebiffe dans sa volonté d’affronter le candidat du RHDP a lui, appelé à une “désobéissance civile” nullement suivie. A sa suite, Affi N’guessan, esseulé sur le front anti-Ouattara, a choisi de se rallier à l’opposition et de fuir peut-être le verdict des urnes face à Ouattara.
A.R.S
