Amnesty international, dans un rapport publié le 16 novembre 2020 sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, a denoncé une “répression croissante de leaders d’opposition et détracteurs du gouvernement” qui, selon elle, “constitue une offensive contre les droits humains”.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiemoko Touré, reagissant à ce rapport, ce mercredi 18 novembre, à l’issue du conseil des ministres, a jugé le communiqué de l’Ong de “partisan” et “orienté“.
À l’en croire, ce communiqué contient des “contre-vérités”. Car, selon lui, il n’y a pas d’arrestations “arbitraires” comme pourrait le laisser entendre le rapport.
Selon Sidi Touré toutes les personnes arrêtées ont commis de “nombreux actes d’une particulière gravité”. ” Ce sont des infractions passibles de poursuite au vu de la loi penale“, a-t-il expliqué.
“Le cas de Affi N’Guessan est plus flagrant. Il s’est affirmé comme porte-parole du Conseil national de transition dont l’objectif était de se substituer aux institutions. Ceci est gravissime et ne saura etre toléré“, a poursuivi Sidi Tiemoko pour qui “le respect des droits de l’homme ne saurait faire économie de la justice”.
I.T