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Retour Gbagbo- “L’exécutif a pris toutes les dispositions nécessaires à l’accueil de Gbagbo” (Porte-parole du gouvernement)

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A 24h de l’arrivée annoncée de Laurent Gbagbo, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a assuré que “l’exécutif a pris toutes les dispositions pour le retour de Laurent Gbagbo”. La conférence de presse de fin du conseil des ministres mercredi 16 juin 2021, a permis à Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, de la Francophonie et des médias, porte-parole du gouvernement de se prononcer sur l’arrivée annoncé pour ce jeudi 17 juin 2021, de l’ancien président, Laurent Gbagbo.

Amadou Coulibaly a assuré qu’aucune mesure d’interdiction d’accueil n’est envisagée ou en vigueur. “S’il y avait une quelconque interdiction, elle serait public “ a-t-il fait savoir.
M. Gbagbo rentre dans son pays. Pour nous, c’est un citoyen normal qui rentre dans son pays. Il n’a pas besoin de la présence de l’exécutif” a poursuivi M.Coulibaly
Prenant l’exemple des déplacements de l’ancien président, Henri Konan Bédié, l’exécutif ne va pas à son accueil ou ne prend de dispositions particulières. “M. Bédié est un ancien président de la République. Est-ce qu’il a besoin de la présence de l’exécutif à chaque fois qu’il arrive ?” a interrogé Amadou Coulibaly.
Acquitté fin mars 2021 devant la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo rentre en Côte d’Ivoire à partir de la Belgique où il réside depuis sa libération provisoire par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale. Une fédération de victimes de la crise postélectorale de 2010 annonce des manifestations éclatées afin de rappeler à l’ex-Chef d’Etat la conséquence de la guerre qui a suivi son refus de concéder sa défaite électorale.
Mais, une autre association de victimes a, dans un communiqué dont copie est parvenue à Laurore.net que “Au total, la C.O.VI.C.I ne trouve aucun inconvénient au retour de Monsieur LAURENT GBAGBO dans son Pays. La COVICI souhaite par contre que ce retour contribue à la décrispation et à la réconciliation nationale ; Car aucune raison ne doit justifier les violations graves des droits de l’Homme régulièrement perpétrées en Côte d’Ivoire depuis deux décennies.”
Adam’s Régis SOUAGA