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Désobéissance civile- Ce que le Col Chérif Ousmane a fait à Bouaké

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Le félin le plus célèbre de l’armée ivoirienne, le guépard des ex-Forces Nouvelles, Chérif Ousmane a effectué une mission éclaire à Bouaké, ville qu’il connait bien pour l’avoir administrée de 2004 à 2011 en tant que commandant de la zone 3. Il est retourné sur ses pas à l’occasion de la tentative de putsch du Conseil national de la transition que dirigeait Henri Konan Bédié, le président de la plateforme des partis politiques de l’opposition.

A l’instar des autres régions de V Baoulé, engagées dans la désobéissance civile en vue de faire tomber le pouvoir d’Alassane Ouattara, hormis la ville de Bouaké, les sous-préfectures anciennement rattachées à l’ancien département de Bouaké, éparpillées entre les départements de Sakassou, Béoumi et Botro, se sont illustrées de fort belle manière dans cette tentative de putsch.

Dans ce décor, des individus étaient prédisposés, avec du matériel militaire, rapporte-t-on à laurore.net pour passer à une autre phase de cette attaque contre les institutions de la République.

Ainsi, une fois arrivé dans la ville de Bouaké, l’homme d’Akandjé a procédé à quelques interpellations. Il est fait cas de celle de « Mossi Dramane », un ancien proche de Wattao, habitant le quartier Maroc, et Babani, propriétaire d’une station-service non loin de l’usine Gonfreville.

Dans les rangs de l’armée, quelques soldats auraient, selon la rumeur de Bouaké, été cueillis.

Tel qu’il est rentré à Bouaké, Chérif Ousmane en est ressorti le temps que l’on se rende compte qu’il était dans son ex-fief.

A Béoumi, selon une source de laurore.net, quinze jeunes gens, actifs dans les violences, ont été interpellés par les forces de l’ordre, a confirmé une source sécuritaire. Ils devraient situer les enquêteurs sur les financiers, les commanditaires et acteurs locaux de cette désobéissance civile.

ARS