Suivez nous sur:

Actualité

Opposition: La “République de la Villa” démantelée avec l’arrestation d’Affi N’guessan

Publié

le

L’opposition ivoirienne qui conteste la candidature du président Ouattara avait élu domicile à la résidence du président Henri Konan Bédié, qualifié par la rue de la “République de la Villa”.

L’opposition ivoirienne qui a boycotté la présidentielle du 31 Octobre 2020, pour dit-elle contester l’illégalité de la candidature du président Ouattara a annoncé, en pleine proclamation des résultats du scrutin par la CEI, la mise en place d’un organe dit de transition appelé Conseil national de transition (CNT) pour se substituer aux institutions de la République notamment l’exécutif.

La résidence de l’ex-chef de l’État et président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, nommé à la tête du CNT était devenue le QG des animateurs du CNT et d’où étaient lancés les mots d’ordre de l’opposition. Un gouvernement de transition était même annoncé dans la foulée. L’homme de la rue a vite fait de qualifier la résidence du président du PDCI de  “République de la villa” qui rappelle la “République du Golf”, un grand hôtel où étaient retranchés le président élu Alassane Ouattara et ses alliés durant la crise post électorale de 2010.

Le pouvoir qui a très vite mesuré la gravité de la situation a pris des mesures fermes en mettant un blocus autour de la résidence du président Henri Konan Bédié et interpellant tous ceux qui s’y étaient retranchés dont le Secrétaire exécutif du parti, Maurice Kakou Guikahué.

Ce vendredi 6 Novembre 2020, c’est la justice ivoirienne qui a définitivement sonné le glas de la République de la Villa. Accusés de terrorisme, d’attentat et complots contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire par le procureur de la République, plusieurs initiateurs du CNT sont aux arrêts et d’autres, en fuite, activement recherchés. Ce sont le président de l’UDPCI, Mabri Toikeusse et celui du FPI, Pascal Affi N’Guessan a selon une source sécuritaire de Laurore.net finalement été arrêté vers Akoupé dans la nuit de vendredi à samedi.

Concernant le président du CNT, Henri Konan Bédié, s’il n’a pas été arrêté, c’est en raison de son âge avancé, a expliqué Adou Richard. Mais, plusieurs options le concernant sont sur la table. Les promoteurs du CNT risquent 10 à 20 ans de prison et même la prison à vie, selon le procureur de la République.

I.T