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Niger- La France dément les accusations de libération de terroristes et de violation de l’espace aérien

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Les nouvelles autorités militaires issues du coup d’Etat contre le président élu, Mohamed Bazoum ont accusé la France d’avoir violé l’espace aérien nigérien et libéré des terroristes. Les autorités françaises ont soutenu que le mouvement aérien réalisé ce jour au Niger a fait l’objet d’un accord préalable et d’une coordination technique avec les forces nigériennes, autorisation confirmée par écrit. Et de préciser qu’ “Aucune attaque contre un camp nigérien n’a eu lieu. Aucun terroriste n’a été libéré par les forces françaises qui luttent contre ce fléau depuis de nombreuses années au Sahel au péril de la vie de leurs soldats.
L’espace aérien nigérien est réputé fermé suite à la menace d’opération militaire prévue par la CEDEAO en vue du rétablissement de Mohamed Bazoum. Face à cette accusation, dans un communiqué ce 9 août, “la France dément fermement les nouvelles accusations infondées des putschistes au Niger.”
Les ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères et des  Armées, ont dans un communiqué conjoint, récusé les accusations de la junte nigérienne faisant état de violation de l’espace aérien du Niger, pourtant fermé.
Les militaires français positionnés au Niger le sont à la demande des autorités nigériennes légitimes, pour lutter contre les groupes terroristes qui déstabilisent la région et martyrisent les populations dans le Sahel” ont tenu à rappeler les autorités françaises.
Et de relever que “ces déclarations contre la France constituent une nouvelle tentative de diversion, au moment où la CEDEAO multiplie les efforts de médiation afin de restaurer l’ordre constitutionnel au Niger.”
La France par le canal des ministères précités soutient que
Le Niger subit les conséquences de la tentative de coup d’Etat orchestré par le général Tchiani, commandant de la garde présidentielle, lequel a réussi à rallier l’Armée à son initiative. Il maintient enfermée la famille de Mohamed Bazoum, à Niamey. La CEDEAO avait donné instruction aux chefs d’Etat-major des Armées des différents pays, hormis le Mali, le Burkina Faso et la Guinée sous le coup de sanctions suite à la prise de pouvoir par des soldats, de préparer une opération militaire pour rétablir Mohamed Bazoum. Pour l’heure, les sanctions économiques font déjà de l’effet. La junte a refusé mardi 8 août de recevoir une délégation conjointe ONU-UA-CEDEAO.
Adam’s Régis SOUAGA