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L’opposition échoue au stade Félix Houphouet Boigny lance un SOS à l’ONU

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La coalition de l’opposition ivoirienne contre Alassane Ouattara s’en remet à l’ONU après son meeting du stade Houphouet-Boigny 

Le stade Félix Houphouët-Boigny (FHB) ne s’est pas affiché  dans son grand complet ce samedi 10 octobre 2020 lors du meeting de l’opposition ivoirienne.

Les 100 000 jeunes promis sur la pelouse du stade par l’opposition lors de la conférence de presse du jeudi 8 octobre au siège du PDCI-RDA n’étaient pas au rendez-vous.

La pelouse du stade FHB brillait par l’éclat des chaises vides qui luisaient au soleil et dans les tribunes A et B.

Cet échec serait dû a un grand sabotage du gouvernement, selon les membres de l’opposition.  Des cars de militants se rendant au stade, selon eux, ont été bloqués au niveau d’Adjouffou dans la commune  de Port-bouet, par des forces de l’ordre. Sans oublier des “microbes” qui se seraient invités dans la partie, en attaquant des militants notamment, dans la commune de Yopougon.

Sur place, en déhors et à l’intérieur du stade, un dispositif sécuritaire impressionnant veillait au grain. Mais cela n’a pas empêché des échauffourées et rixes entre militants par des jets de sachets d’eau.

Les orateurs, tour à tour, sont passés au pupitre pour dire “non” à un 3e mandat du président de la République et leur engagement à soutenir avec ferveur le mot d’ordre de désobéissance civile.

Ils ont aussi exigé la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI), la réforme  du Conseil Constitutionnel, le retour  de Laurent Gbagbo, de Blé Goudé et de Guillaume Soro, la libération des prisonniers politiques et une liste électorale “auditée”.

«Nous sommes en majorité et nous sommes donc dans l’obligation de protéger notre Constitution de toute violation » a déclaré le président du PDCI, Henri Konan Bédié, chef de file de cette mouvance de l’opposition.

Il a en outre, demandé «  solennellement au Secrétaire Général de l’ONU monsieur António Guterres, de se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place » des institutions justes et crédibles pour des  élections apaisées en Côte d’Ivoire.

Les militants sont répartis sans mot d’ordre clair comme annoncé par les organisateurs en vue de la mise en œuvre de la phase pratique de la désobéissance civile.

Mohamed CAMARA