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Investiture de Ouattara – Voici ce que veut Guillaume Soro et annonce « la victoire » sur Ouattara

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Le dimanche 13 décembre 2020, à la veille de l’investiture du Président Alassane Ouattara, l’ex président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, s’est encore adressé à ses cibles dans un message sur son compte Twitter.

 « Lundi 14 décembre 2020, M. Ouattara en violation de l’article 55 de la Constitution, prend le risque insensé d’enfoncer la Côte d’Ivoire définitivement dans le désordre et l’instabilité permanents. (…) Le président Zuma, (…) a été contraint à la démission le 14 février 2018 (notez la correspondance des dates), avant le terme de son mandat », pouvait-on lire sur son compte Twitter.

Pour cause, « Je rassure tous les Ivoiriens que le combat engagé en cette année 2020 aboutira à une victoire du peuple souverain de Côte d’Ivoire! (…) Je demeure convaincu que le Peuple de Côte d’Ivoire a son avenir entre ses propres mains », a-t-il écrit.

Dans le même canevas il invite «tous les peuples africains à résister fermement et à combattre contre les 3èmes mandats et les présidents à vie ! », a-t-il insisté.

Aux Chefs d’Etat et personnalités venus soutenir  le Président Alassane Ouattara à cette investiture, l’ancien premier ministre, minimise leur participation. « Penser que la venue de Chefs d’Etat à une investiture illégale et illégitime, inconstitutionnelle, est gage de reconnaissance est un leurre. C’est se blaguer soi-même », estime-t-il.

Soro Guillaume, a quitté le RHDP (parti au pouvoir) pour créer un mouvement politique appelé Génération et Peuple Solidaire (GPS), devenu plus tard GPS Arc-en-ciel, un parti politique.

Après son atterrissage manqué à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, le 23 décembre 2019, il s’était terré en France où il peaufinait une stratégie de renversement d’Alassane Ouattara en étroite collaboration avec Henri Konan Bédié, Affi N’guessan et le reste de l’opposition ivoirienne.

Début octobre 2020, il avait assuré qu’il allait empêcher les élections du 31 octobre 2020, qui pour lui et pour une grande partie de l’opposition, ne répondait pas aux normes.

Ces élections ont eu lieu, mais avec quelques remous dans certaines localités du pays à cause du boycott actif lancé par l’opposition depuis septembre 2020.

 Début novembre 2020, Soro avait donc dans un communiqué sur ses différents canaux de communication appelé «  toutes les forces vives de l’armée » ivoirienne au soulèvement contre ce qu’il appelait «  la forfaiture du troisième mandat » d’Alassane Ouattara. Une sortie condamnée par Emmanuel Macron, le président français.

 Mohamed CAMARA