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Côte d’Ivoire- Mali/ Le porte-parole du gouvernement ivoirien explique les agissements de Goïta et ses hommes

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Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly a dénoncé la tentative de banalisation de la « parole de l’Etat » et estimé que les  autorités maliennes étaient seules habilitées à répondre aux zones d’ombre autour de l’interpellation de 49 soldats ivoiriens arrivés au Mali dans le cadre d’une mission officielle.

«En ce qui concerne la situation de nos soldats au Mali, je voudrais rappeler que le conseil de sécurité s’est réuni et à cet effet, un communiqué a été produit. Je voudrais que nous nous en tenions à ce communiqué sans entretenir de quelque façon que ce soit des polémiques » a-t-il invité ses compatriotes et la presse.  Il a relevé qu’ « Il y a une forme de banalisation de nos institutions qui ne saurait être acceptable. » « Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le conseil de sécurité est l’instance suprême qui se prononce sur les questions de sécurité nationale » a-t-il poursuivi, indiquant que « ce conseil est présidé par le chef de l’Etat ». C’est la raison pour laquelle il estime que « vous pouvez comprendre que nous ne pouvons tolérer que soit mis en doute les conclusions de ce conseil de sécurité, si ce n’est que par ailleurs, on cherche à banaliser la parole de l’état ivoirien ; cela est inacceptable et je tiens à le signaler ici ; pour ce qui  ce que vous appelez une confusion, seules les autorités maliennes peuvent vous répondre. »

Amadou Coulibaly a fait cette sortie ce mercredi 13 juillet 2022 à l’issue du conseil des ministres. Les autorités de transition malienne ont décidé de poursuivre 49 soldats ivoiriens pour mercenariat.

« En tout état de cause, la défense tiendra très certainement un point de presse cet après-midi et vous aurez l’occasion de pouvoir leur poser toutes les questions sur cette situation » a-t-il indiqué. « Je peux émettre un seul commentaire : au mali, ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, sont des militaires, dont certains sont des forces spéciales. Ils savent comment, on renverse un régime ; ce ne sont pas des touristes, qui arrivent dans un aéroport ; qui rassemblent leurs passeports pour aller remplir des formalités de police» a-t-il insisté.

 

Adam’s Régis SOUAGA