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Conseil de l’Entente- Ouattara met Marcel Amon Tanoh à la place de Patrice Kouamé,

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Le Conseil de l’Entente, organisation sous-régionale composée de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso et du Niger, fondée le 29 mai 1959 et rejoint par le Togo en 1966 a un nouveau secrétaire exécutif en la personne de l’ancien ministre des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh, proche du président ivoirien.

Le Ministre Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine a supervisé la cérémonie de passation de charges au Conseil de l’Entente entre le ministre Patrice Kouamé,  (Secrétaire exécutif sortant) et Amon Tanoh Marcel (Secrétaire exécutif entrant) ce mardi 4 janvier 2022 à Abidjan.

« Je voudrais avant tout propos, témoigner ma gratitude au président Alassane Ouattara qui a bien voulu me renouveler une fois de plus sa confiance » a indiqué M.Tanoh lors de la passation des charges.

Marcel Amon Tanoh fait un retour sur la scène politique mais cette fois, loin des affaires ivoiro-ivoiriennes en prenant la direction d’une organisation sous-régionale.

L’ancien ministre des Affaires Etrangères, figure charismatique du RDR, très proche d’Alassane Ouattara depuis que l’actuel président était Premier Ministre du Président Félix Houphouët-Boigny, de 1990 à 1993, puis dans l’opposition et dans la gestion du pouvoir par le RHDP, avait rejoint momentanément l’opposition ivoirienne. Celle-ci avait constitué un front anti-troisième mandat lors de l’élection présidentielle du 30 octobre 2020, laquelle avait été boycottée par l’opposition réunie au sein du conseil national pour la transition que dirigeait Henri Konan Bédié.

Plus tard Marcel Amon Tanoh avait présenté publiquement ses excuses à son mentor.

« Je reconnais n’avoir pas été totalement fidèle à mon engagement de montrer aux ivoiriens qu’il est possible de faire de la politique différemment, en sachant, malgré nos désaccords, garder le bon ton, sans proférer d’invectives et sans porter de jugements de valeur. Je pense notamment aux propos que j’ai tenus le 10 octobre 2020, au stade Felix Houphouët-Boigny, envers le Président de la République, S.EM. Alassane Ouattara. Voter pour un Président, c’est lui confier notre pays à gérer. Dire qu’il nous le rende, n’est qu’une manière d’exprimer une divergence sur certains aspects de la gestion des affaires publiques, mais en aucun cas de suggérer qu’il n’est pas ivoirien, comme il me revient que beaucoup de mes compatriotes l’auraient compris. Néanmoins, le fond ne justifiait pas la forme, or la forme l’emporte sur le fond. J’ai conscience d’avoir profondément heurté le Chef de l’Etat, à qui je tiens à présenter publiquement mes sincères excuses, et à exprimer mes regrets aux ivoiriens » s’était excusé Marcel Amon Tanoh.

Adam’s Régis SOUAGA