Le conseil régional du Gbêkè fait de l’autonomisation des femmes et des jeunes une priorité.
La présidente intérimaire de ce conseil, N’Dia Kouame Marie met à la disposition de ces femmes et de ces jeunes un fonds de garantie de 50 millions de francs CFA grâce à un partenariat avec une structure de microfinance de la place.
Lors de la signature de convention, ce mercredi 23 Septembre, la présidente du conseil régional a fait savoir que c’est le “début de la riposte” contre la pauvreté dans la région. Pour elle, cette lutte commence par les femmes et les jeunes qui constituent la tranche la plus touchée et des “leviers puissants” dans cette bataille.
Elle a souligné la détermination du conseil à être “proactif dans sa contribution au processus de redécollage social et économique de la Région”. “Vivement que le premier pas que nous faisons aujourd’hui permette de faire beaucoup d’autres pas. Pour notre part, nous nous engageons à assurer un encadrement efficace des bénéficiaires pour qu’ils ‘’empruntent sagement et qu’ils remboursent promptement”, a-t-elle assuré.
Enfin, N’Dia Kouame Marie a fait remarquer que, de façon générale, l’impact du conflit armé de 2002 à 2017 dans la région a induit une accentuation de la pauvreté manifeste. Pour ce faire elle a réitéré la volonté du conseil à trouver, à son niveau, des solutions afin d’améliorer le quotidien des populations qui lui ont fait confiance.
Jonathan Moduc, Président du groupe d’experts des Nations unies sur les statistiques relatives à la pauvreté Mondiale, qui a salué ce partenariat, a précisé que la Microfinance est l’outil le plus prometteur et le moins coûteux de la lutte contre la pauvreté mondiale.
Le Directeur général de cette microfinance, Ali Badimi a, lui, rassuré la présidente intérimaire du conseil régional du Gbêkè de l’engagement et de l’implication totale de sa structure quand à la réussite de ce partenariat.
Oscar de Ouellé, correspondant régional